Accueil » Blog » Service public : pourquoi travailler sa marque employeur ?

Aujourd’hui, le service public est confronté aux mêmes défis que le monde de l’entreprise. La guerre des talents fait rage et le recrutement prend parfois des allures de parcours du combattant. Dans ce contexte, un travail sur sa marque employeur peut se révéler particulièrement précieux pour attirer & fidéliser les talents. Découvrez les bénéfices attendus dans cet article inédit !

L’objectif de toute marque est d’être connue et reconnue, de rayonner. Transposée au domaine des ressources humaines, la marque employeur vise à distinguer une organisation par rapport à ses semblables auprès de ses différentes cibles (salariés ou agents, candidats potentiels, grand public, entreprises ou citoyens). Il s’agit d’en faire émerger l’ADN, la mission, les valeurs et atouts.

Le service public, confronté à des difficultés concrètes de recrutement, gagne à travailler sa marque employeur en vue de faire connaître la réalité terrain et de valoriser son image. En effet, on associe encore trop peu, à tort, les concepts d’innovation et de transformation au service public.

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Soigner son image : faire la chasse aux idées reçues

Globalement, le service public communique assez peu sur sa transformation, ses opportunités en termes de carrière et sa force d’innovation. Il résulte de ce phénomène un faible niveau de connaissance des métiers et une perception quelque fois faussée du travail mené par les agents.

Le service public souffre de la pérennisation de certains préjugés, liés à cette méconnaissance de la réalité terrain. Ainsi, différentes enquêtes ont révélé que l’opinion des Français concernant la fonction publique n’était pas toujours favorable, celle-ci étant parfois jugée « désuète », « bureaucratique » et « ennuyeuse » (source : rapport OCDE, 2001) .

De fait, les potentiels futurs agents ont une image déformée de la réalité, ceci s’expliquant notamment par le manque de communication RH émanant du secteur public. Cet enjeu
n’était d’ailleurs pas une priorité dans les écoles spécialisées de la fonction publique. Aussi, la communication institutionnelle a souvent pris le pas sur le volet RH, relégué au second plan.

La crise sanitaire a permis de mettre à l’honneur certaines professions de la sphère publique, en particulier dans le domaine médical, dont la mobilisation a été largement soulignée dans les médias et applaudie par les citoyens, mais pas que ! Avoir assuré la continuité de services durant la pandémie aura permis aux agents de faire valoir leur dynamisme, leur engagement et leur capacité d’adaptation dans un contexte extrêmement difficile.

Transformer l’organisation en vue de s’adapter aux nouvelles générations

Avec l’arrivée sur le marché du travail des millenials, la donne a changé. Globalement, les nouveaux actifs expriment de fortes attentes vis-à-vis du travail en matière de sens et de valeurs. La fidélité à l’entreprise ou à l’organisme public n’est plus un idéal à atteindre, les jeunes diplômés sont en quête d’expériences variées et affichent un rapport différent à l’autorité, en comparaison avec la génération précédente de travailleurs.

Le service public présente des atouts indéniables : travailler pour l’intérêt général, proposer des parcours de carrière structurés, garantir la sécurité de l’emploi… Mais certaines contraintes viennent ralentir l’attractivité des organisations : rigidité dans l’application du statut, management à réinventer, frilosité vis-à-vis des nouveaux modes de travail (télétravail, etc.).

La crise sanitaire a bousculé les codes : face au confinement, il a fallu mettre en place une organisation inédite du travail, faire preuve d’agilité. Ainsi, le service public a su démontrer avec efficacité ses capacités à :

  • instaurer du travail collaboratif à distance ;
  • imaginer des solutions innovantes pour assurer le maintien de l’activité ;
  • accélérer sa transformation digitale.

Solidarité et résilience ont été les maîtres mots de ces derniers mois, deux valeurs faisant écho aux aspirations des nouvelles générations. Pour demain, le service public doit poursuivre sa transformation et pérenniser des conditions de travail vertueuses : digitalisation des processus de travail, flexibilité et liberté (home office, semaine de 4 jours…) et contribution active à la transformation de l’organisation.

Source : Etude Efalab 2019

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