Accueil » Blog » Comment toujours mieux protéger ses données informatiques hébergées en Cloud ?

Le Cloud présente des atouts certains et un niveau de sécurisation nettement supérieur à l’hébergement des données sur un serveur interne. Les risques d’interruption de service sont pourtant réels, les services publics ne sont pas à l’abri d’une panne matérielle, d’une cyberattaque… Quels dispositifs peuvent être mis en place pour toujours mieux protéger ses données informatiques ? Du bouclier anticryptage de données au plan de reprise d’activité, découvrez les solutions les mieux adaptées aux besoins de votre organisation publique !

Les risques menaçant les données informatiques

Les données numériques sont vulnérables. Des attaques de logiciels malveillants, des erreurs humaines ou des pannes de matériel peuvent remettre en cause leur intégrité. Les organismes publics traitent des données très sensibles : un sinistre peut entraîner des pertes financières (demande de rançon, par exemple, pour restaurer l’accès), la fuite d’informations confidentielles ou la corruption des données. Protéger les données publiques hébergées en Cloud est impératif !

Les erreurs humaines sont également susceptibles d’entraîner de lourdes conséquences. Des fautes comme la suppression par erreur de fichiers, la saisie incorrecte d’informations ou l’utilisation non autorisée de vos systèmes peuvent avoir un impact fort sur l’intégrité des données. La CAF de Gironde a ainsi mis en ligne les données personnelles de 10 204 de ses allocataires, suite à une erreur humaine[1]. La mise en place de procédures et de contrôles stricts pour limiter ces risques n’est plus une option.

Enfin, les évolutions réglementaires et les nouvelles technologies peuvent affecter la capacité des DSI du service public à gérer les données informatiques. Pour se tenir à jour de ces changements, il est parfois nécessaire d’actualiser le système informatique ou de miser sur de nouvelles solutions technologiques.

Ainsi, pour protéger ses données, il est nécessaire de mettre en place un dispositif dédié : selon les garanties souhaitées, un bouclier anticryptage de données ou un plan de reprise d’activité (PRA) constituent les meilleures solutions.

Premier niveau de sécurisation : le bouclier anticryptage de données

Face à la menace des cyberattaques et intrusions visant les données hébergées en Cloud, un premier niveau de protection peut être adopté grâce à un bouclier anticryptage des données. En nivembre 2022, la mairie de Brunoy dans l’Essonne a dû faire face à la paralysie complète de son réseau informatique suite à un acte de cybermalveillance[2]. Pour les collectivités et établissements publics ayant opté pour un hébergement de leurs données en Cloud, ce dispositif garantit un niveau de protection encore supérieur.

Le bouclier anticryptage assure une sauvegarde améliorée des données via plusieurs dispositifs. La protection des informations est renforcée de manière concrète et pérenne. Les garanties offertes par les différents acteurs du marché sont hétérogènes, il convient de bien étudier les offres pour opérer un choix avisé.

Par exemple, le bouclier anticryptage des données d’Eksaé offre :

  • Une multiplication des sauvegardes de données : quotidiennes durant 1 mois puis 1 fois par mois durant 1 trimestre.
  • Un cloisonnement du système d’informations : redondance opérée chez un fournisseur distant du site principal ; site nominal et site de secours distants ; transfert des données opéré en fin de journée, uniquement en delta.

Opter pour ce dispositif, c’est protéger les données publiques hébergées en cloud face aux virus, logiciels espions, logiciels malveillants… En cas de panne ou de problème technique, le système informatique est sécurisé. Le risque de perte des données importantes ou confidentielles est minimisé.

Second niveau de sécurisation : l’importance du plan de reprise d’activité des données informatiques

Certaines organisations publiques souhaitent s’équiper avec un dispositif de sécurisation optimal de leurs données. Il est nécessaire de mesurer les besoins informatiques en termes de disponibilité, d’intégrité et de confidentialité des données.

Une politique de gestion des risques maîtrisée peut éviter des dommages irréversibles ou une perte liés à un sinistre. Au-delà du bouclier anticryptage, il est possible d’aller encore plus loin pour un niveau de protection inégalé.

Aujourd’hui, c’est le plan de reprise d’activité (PRA) qui offre les meilleures garanties en termes de gestion du risque. Les dommages potentiels sont réduits grâce à l’anticipation de la sauvegarde des données et leur restauration, en cas de besoin.

Un plan de reprise d’activité présente un autre avantage majeur. Il permet de déterminer les données les plus stratégiques pour l’organisation et ainsi garantir que ces informations critiques soient restaurées en premier.

En outre, il peut aider à identifier les systèmes nécessitant une sauvegarde plus fréquente et définir les procédures devant être mises en œuvre pour assurer la continuité des opérations.

Protéger les données publiques hébergées en Cloud : le PRA

Un PRA (plan de reprise d’activité) minimise les risques liés à la perte de données en cas de sinistre. Il s’agit d’un plan définissant les mesures à prendre pour assurer la continuité des activités de l’organisation en cas de panne des systèmes informatiques. Le PRA doit inclure :

  • une stratégie de sauvegarde et de restauration des données,
  • un plan d’actions, en cas d’incident.

Les étapes clés de la mise en place d’un PRA comprennent :

  1. L’évaluation des risques : quelles sont les menaces potentielles et leurs conséquences pour la collectivité ou l’établissement public ?
  2. La sauvegarde des données : création de procédures de sauvegardes régulières pour protéger vos données contre la perte ou l’altération.
  3. 3. La stratégie de reprise : explications détaillées des actions à prendre en cas de sinistre, ainsi que les procédures à suivre pour restaurer un système informatique endommagé.
  4. La planification et les tests : il est nécessaire de tester régulièrement le PRA afin de s’assurer qu’il fonctionne correctement avant une urgence réelle.
  5. La formation des agents : les collaborateurs doivent être sensibilisés et monter en compétences concernant l’utilisation des technologies et les bonnes pratiques de sécurité numérique.

Ce processus est particulièrement fastidieux et complexe à mettre en place. Heureusement, certains éditeurs de logiciels en Cloud à l’instar d’Eksaé proposent des solutions clé en main à leurs clients !

Vous souhaitez mettre un place un bouclier anticryptage ou un plan de reprise d’activité (PRA) pour sécuriser au mieux vos données informatiques ? Echangez avec nos experts autour de votre projet !

[1] https://siecledigital.fr/2023/01/05/10-000-allocataires-de-la-caf-voient-leurs-donnees-etre-publiees-en-ligne/

[2] https://www.tf1info.fr/justice-faits-divers/video-cyberattaques-les-collectivites-locales-de-plus-en-plus-visees-par-des-demandes-de-rancons-2238175.html